04 juillet 2008

Lock the Heaven's door

Je me souviens parfaitement du jour de notre installation à l’appart. C’était un dimanche, j’étais très exactement depuis une semaine à Budapest. Aurore venait de partir, j’étais seule. J’avais quitté l’auberge de jeunesse le matin et j’allais poser mes affaires dans mon nouveau chez moi. Ermanno et Francesco n’étaient pas encore là, ils ne viendraient que le soir.
J’avais eu beaucoup de mal à ouvrir la porte. Il fallait vaincre le mécanisme de 2 serrures dont une vieille, pas très visible, dans laquelle il fallait mettre la clé du bon côté (et repérer le bon côté n’était pas évident au départ) et ne pas trop l’enfoncer ; bref, bien doser pour pouvoir opérer les 2 tours de clés qui déverrouillent. Puis pousser énergiquement la poignée vers le bas et ouvrir la porte avec l’épaule en murmurant dans l’effort "sésame ouvre toi". Un exercice que j’ai dû répéter pas mal de fois avant de maîtriser.
Un jour, la poignée est restée dans la main de Francesco alors qu’il essayait d’ouvrir de l’intérieur. On s’est donc retrouvé coincé dans l’appart.
Quelques jours plus tard, on nous installait une nouvelle poignée et une serrure (une troisième qu’on n’utilisa jamais).
Tout ça pour dire qu’aujourd’hui, sur le point de quitter l’appart, vide de mes colocs, définitivement, j’ai pour la première fois du mal à opérer les tours de clé nécessaires à fermer la porte.

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