14 avril 2008

La Hongrie à l’épreuve de mes papilles gustatives

Des mois que mes incisives n’ont pas tranché un bon steak saignant, que ma bouche n’a pas englouti un morceau de poisson pas pané. Adieu comté, cantal, camembert, reblochon, raclette… des mois que mes lèvres n’en ont pas connu la douceur.

De quoi me nourris-je donc ?
Paprika, aubergine et courgette, porc et poulet sont à la base de mon alimentation.
Par paprika, comprendre poivrons. Il en existe différentes sortes : jaune, rouge et vert comme nous les connaissons mais aussi vert acidulé, bien plus spicy, typique de la région.
Je m'autorise parfois, à l'occasion du goûter ou pour le dessert, une patisserie locale (un peu trop mousseuse et écoeurante à mon goût). Je me suis convertie aux viennoiseries hongroises en revanche; elles sont divines, notamment celles au pavot !

Je ne pourrais inclure le goulasch dans mes habitudes alimentaires, vous comprendrez pourquoi : j’en ai pris une pleine soupière au restau avec des potes un soir, des morceaux de viande et de pommes de terre se noyaient dans une sauce pas très diète. Plongeant mon regard avide dans ses moult yeux d’huile, je dégustais cette soupe. Le met, à défaut d’être particulièrement fin et léger, est néanmoins délicieux.
Autres curiosités culinaires : le zsir. Il s’agit d’un pot de graisse à tartiner. Rien à voir avec le beurre, la mixture est translucide, pas vraiment gélifiée. Les hongrois en raffolent, ils l’étalent sur une tranche de pain et y ajoutent des rondelles de paprika, d’oignon et/ ou de lardons. Très léger aussi.
Dans la famille "paye-ton-pontage" je demande un langos : un gros beignet huileux qu’on peut recouvrir de tejföl (crème fraiche), fromage, lardons.

Pour faire passer tout ça, rien de telle qu’une petite Palinka ! Ce breuvage hongrois, de 30 à 70%, est très populaire. Ma palinka préférée : pèche et miel !
L’Hubertus, alcool à base de plante, très sucré, environ 30%, a un peu goût de médoc mais je le préfère à l’Unicum.
Les bières hongroises ne sont pas dégueu et le prix est sans comparaison avec l’happy hour français. Le lundi au Morrison, 3 pintes pour 2€ :p
Enfin, la carte des vins hongrois est fournie : Tokaji, Egri, Balaton… Il y en a pour tous les goûts.

A votre santé!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Eh oui chère Pénélope ... partir à l'étranger signifie souvent oublier nos bons produits français ! Je fais actuellement le même genre d'expérience à Dublin ... pas un morceau de poisson depuis 14 jours, les desserts sont pour les grandes occasions et le fromage prédécoupé pour les sandwichs n'a rien à voir avec nos bons fromages français !!! Le vin oublions le, ici c'est le thé à toutes les heures.

Courage pour ces privations !
Jtb

Gabrielle

Anonyme a dit…

c'est agréable et assez drôle de te lire..mais ça manque de photos tout ça
tu peux m'en envoyer rien qu'à moi...?
en effet l'Unicum c'est infâme
à bientôt
Charlotte