A mi parcours, un bilan s’impose !
J’aime les check up. Faire le point, ouvrir une parenthèse, prendre du recul et se demander : qu’ai-je reçu, qu’ai-je gagné ? Qu’ai-je vu, qu’ai-je aimé ? Le but étant de fixer les choses, ne pas les laisser simplement (se) passer, et s’effacer petit à petit. Je veux pouvoir me rappeler les détails.
Qu’ai-je appris ?
- A me repérer dans le métro budapestois. Je me déplaçais tout le temps à pieds pendant mes premières semaines ici. D’abord parce que Budapest me semblait petit (et puis je n’avais pas la carte étudiant me permettant d’avoir la réduction spéciale pour le pass mensuelle), ensuite parce que le métro me faisait peur. Je me suis d’ailleurs perdue une fois en le prenant, au tout début. J’ai dû descendre trop tôt ou trop tard, et me suis retrouvée dans un quartier totalement inconnu qui n’apparaissait pas sur ma carte de touriste (donc assez loin du centre). Ma petite crise de panique passée, je reprends mes esprits et la ligne de métro dans le bon sens pour quelques stations supplémentaires avant d’arriver à bon port.
La semaine dernière, je me suis revue quelques mois auparavant ; un français, arrivé 2 jours plus tôt, est venu me demander son chemin. J’ai alors été capable de lui expliquer avec clarté et assurance son trajet : prendre telle ligne de métro jusqu’à telle station, puis prendre telle sortie et tel tram – Et j’en suis fière :p

- A bafouiller du hongrois.
Je me souviens que l’une des premières choses que j’ai apprises en cours de hongrois était : "Nem bészelek magyarul", soit "je ne parle pas hongrois".
Je trouve ça plutôt ironique ; l’objectif du cours était donc assez transparent : apprendre à se débrouiller dans la rue, se faire comprendre en cas d’urgence, mais il était clair qu’on ne parlerait pas hongrois 6 mois plus tard.
N’empêche que j’ai fait un tour en Roumanie ce WE, en Transylvanie pour être exacte (où la majorité de la population parle hongrois, la région faisant partie, avant le traité du Trianon, de la Hongrie) et j’ai pu utiliser mes quelques mots de vocabulaire. Car oui, "magyarul beszélek most , csak egy kicsit" (maintenant je parle hongrois, juste un peu).
J’ai l’occasion de mettre en pratique ce que j’apprends pendant mon heure et demi de cours hebdomadaire quand je fais les courses ou quand je commande au bar. Mais bien souvent, je me retrouve complètement dépassée.
En effet, la caissière ou le barman tirent des conclusions hâtives de ma tentative, comme si "yo napot kivànok" ou "szia" signifiaient "je parle couramment hongrois", et engagent la conversation. Impossible de les comprendre, incapable de leur répondre, je les calme à coups de "bocsanat, nem értem" (désolé, je ne comprends pas).
Le fait que je m’entraine désormais avec une équipe de basket hongroise dont les filles ne parlent quasiment pas anglais m’aide à progresser. Je compte mes pompes en hongrois (c’était facile au début, on faisait des séries de 5, puis des séries de 10, où va-t-on s’arrêter… ><) : egy, kettö, harom, negy, öt, hat, het, nyolc, kilenc, tiz. D’ailleurs vous pourrez nous voir jouer à Paris, du 18 au 26 mai, à l’occasion du tournoi organisé par HEC.
J’aime les check up. Faire le point, ouvrir une parenthèse, prendre du recul et se demander : qu’ai-je reçu, qu’ai-je gagné ? Qu’ai-je vu, qu’ai-je aimé ? Le but étant de fixer les choses, ne pas les laisser simplement (se) passer, et s’effacer petit à petit. Je veux pouvoir me rappeler les détails.
Qu’ai-je appris ?
- A me repérer dans le métro budapestois. Je me déplaçais tout le temps à pieds pendant mes premières semaines ici. D’abord parce que Budapest me semblait petit (et puis je n’avais pas la carte étudiant me permettant d’avoir la réduction spéciale pour le pass mensuelle), ensuite parce que le métro me faisait peur. Je me suis d’ailleurs perdue une fois en le prenant, au tout début. J’ai dû descendre trop tôt ou trop tard, et me suis retrouvée dans un quartier totalement inconnu qui n’apparaissait pas sur ma carte de touriste (donc assez loin du centre). Ma petite crise de panique passée, je reprends mes esprits et la ligne de métro dans le bon sens pour quelques stations supplémentaires avant d’arriver à bon port.
La semaine dernière, je me suis revue quelques mois auparavant ; un français, arrivé 2 jours plus tôt, est venu me demander son chemin. J’ai alors été capable de lui expliquer avec clarté et assurance son trajet : prendre telle ligne de métro jusqu’à telle station, puis prendre telle sortie et tel tram – Et j’en suis fière :p

- A bafouiller du hongrois.
Je me souviens que l’une des premières choses que j’ai apprises en cours de hongrois était : "Nem bészelek magyarul", soit "je ne parle pas hongrois".
Je trouve ça plutôt ironique ; l’objectif du cours était donc assez transparent : apprendre à se débrouiller dans la rue, se faire comprendre en cas d’urgence, mais il était clair qu’on ne parlerait pas hongrois 6 mois plus tard.
N’empêche que j’ai fait un tour en Roumanie ce WE, en Transylvanie pour être exacte (où la majorité de la population parle hongrois, la région faisant partie, avant le traité du Trianon, de la Hongrie) et j’ai pu utiliser mes quelques mots de vocabulaire. Car oui, "magyarul beszélek most , csak egy kicsit" (maintenant je parle hongrois, juste un peu).
J’ai l’occasion de mettre en pratique ce que j’apprends pendant mon heure et demi de cours hebdomadaire quand je fais les courses ou quand je commande au bar. Mais bien souvent, je me retrouve complètement dépassée.
En effet, la caissière ou le barman tirent des conclusions hâtives de ma tentative, comme si "yo napot kivànok" ou "szia" signifiaient "je parle couramment hongrois", et engagent la conversation. Impossible de les comprendre, incapable de leur répondre, je les calme à coups de "bocsanat, nem értem" (désolé, je ne comprends pas).
Le fait que je m’entraine désormais avec une équipe de basket hongroise dont les filles ne parlent quasiment pas anglais m’aide à progresser. Je compte mes pompes en hongrois (c’était facile au début, on faisait des séries de 5, puis des séries de 10, où va-t-on s’arrêter… ><) : egy, kettö, harom, negy, öt, hat, het, nyolc, kilenc, tiz. D’ailleurs vous pourrez nous voir jouer à Paris, du 18 au 26 mai, à l’occasion du tournoi organisé par HEC.
La suite au prochain épisode...
"Le temps passe et passe et passe et beaucoup de choses ont changé, qui aurait pu s’imaginer qu’le temps s’serait si vite écoulé. On fait le bilan calmement se remémorant chaque instant, parlant des histoires d’avant comme si on avait 50 ans" - Les Neg Marrons
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