21 mars 2008

Fête nationale




Samedi 15 mars, fête nationale hongroise. Pas de feu d’artifice sur le Danube mais un discours de l’ancien premier ministre dans la rue surpeuplée de budapestois portant fièrement la cocarde. C’est moins sexy, mais j’y ai tout de même fait un tour pour voir. La foule, bien disciplinée dans l’après midi, s’est réduite à une bande de radicaux foutant la m**** dans la soirée, affrontant la police qui s’est défendue avec virulence et conviction. Ne tenant pas à me faire molester par l’un et/ou l’autre camp, je m’enfermais chez Claire qui avait organisé une flat party pour l’occaz.

Le lendemain, on a traversé le pays avec ses colocs hongrois direction Esztergom, à la frontière slovaque. On s’est arrêté plusieurs fois sur la route ; d’abord pour une dégustation de vin et de palinka, vers 10 heures du matin (quoi de mieux pour récupérer un lendemain de fête ?) ; puis pour voir les ruines d’une église du 13ème siècle, faire les chevaliers du Ni dans les bois, escalader jusqu’à la grotte et manquer de mourir 10 fois en redescendant la pente rocailleuse, grimper dans le clocher de la cathédrale d’Esztergom (la plus grande église de Hongrie) et admirer le soleil déclinant sur la boucle du Danube du haut du château de Visegrad.
Un très bon lendemain de fête nationale qui s’est bizarrement terminé par un mal de crâne insoutenable.

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